Désolé, mais j'en rajoute une couche :
"Son avocat a ainsi plaidé que le motard circulait « trop vite ». Les préjugés ont la vie dure, et ne tiennent pas à l’examen des faits. Car, d’une part, l’enquête n’a pas permis de déterminer la vitesse au moment du choc. Et, d’autre part, on n’imagine pas l’enduriste expérimenté qu’était Frédéric rouler vite à cet endroit, alors même qu’il ne pouvait pas voir ce qui se trouvait derrière le sommet de la côte. Ce papa de 42 ans, directeur d’une agence bancaire, n’avait pas le profil d’un inconscient…
La défense a également soutenu que Frédéric circulait sur un chemin privé et n’avait donc rien à faire là. C’est osé ! Comme en atteste le constat d’huissier, le chemin en question présente toutes les caractéristiques d’une voie présumée ouverte à la circulation : large de plusieurs mètres, sans panneau d’interdiction, ni barrière et, même, « carrossable », comme se plait à le dire le Ministère de l’Écologie.
Là, j'ai vraiment la haine pour en rajouter...
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